réflexions suite aux séances du 16 et 23 septembre
Hola Hola,
Je reprends enfin le temps de réécrire sur ce blog. Le temps passe si vite qu'il est difficile d'être assidu. De plus j'avais pris l'habitude d'écrire après chaque séance du jeudi, effectivement elles déclenchaient systématiquement un ensemble de réflexions nouvelles. Aujourd'hui les premiers tâtonnements informatiques et les découvertes tant de l'outil moodle que des étudiants espagnols est passé. La réflexion cherche à se poser ailleurs. Par exemple les séances de correction des tâches induisent aujourd'hui une prise de recul sur le travail et le rôle de tuteur, certainement que cela est du au travail d'analyse de corpus que nous avons à réaliser (Harold et moi travaillons sur la façon dont deux binômes ont réalisé leurs corrections l'an dernier). Concernant ce rôle de correcteur à distance, plusieurs objectifs sont visé. Nous ne sommes pas en contact direct avec les apprenant et pourtant il faut rendre la relation le plus humain possible. Les commentaires positifs sont importants pour conserver la motivation des étudiants, leur donner envie d'aller toujours plus loin dans leur découverte et apprentissage de la langue. De là il est difficile de renvoyer des choses négatives car on ne sait pas comment elles vont être interprétées. En présentiel un enseignant qui fait des reproches à un apprenant, laisse à celui ci la possibilité de s'expliquer, un échange est établi. À distance l'apprenant peut se braquer et ne plus prendre plaisir à effectuer les tâches. L'apprentissage doit rester un plaisir, d'autant plus que ce type d'enseignement semble avoir la particularité d'avoir un côté ludique et captivant. Mais alors une question reste posé: comment solliciter un étudiant à travailler davantage les tâches lorsque sont investissement est bien inférieur à celui des autres apprenants? Pour en revenir à la correction des erreurs liées aux tâches il faut respecter un contact qui s'est établi au fil des contacts, celui-ci a été ou non verbalisé. Peut être peut-on parler de contrat didactique? La phase de correction est importante, il faut tout d'abord donner envie à l'apprenant d'aller voir la correction apportée à sont travail -et un travail qui aura été fait à contre cœur ne donnera pas envie de revenir dessus et de comprendre les erreurs-. Ensuite il faut garder une logique, une récurrence, si l'on choisit un système de couleurs il faut s'y tenir, si l'on choisit une échéance pour retourner les réalisations, il faut s'y tenir... l'apprenant perd moins de temps et d'énergie lorsque des habitudes sont prises, on est plus dans la phase de tâtonnement. Pour finir, j'ajouterai une petite chose concernant l'avancement synchronisé de l'ensemble des groupes. Il est aisé d’avancer en même temps avec Mylène puisque nous fixons les échéances en fonction des séances de travail du mardi et du vendredi. Les nouvelles tâches sont envoyées lorsque les précédentes ont été réalisées. Effectivement un décalage est à noter avec le binôme Anna-Aurélie, les tâches que nous proposons sont faites de plusieurs exercices, travaillant différentes compétences sur un même thème. Par exemple la tâche 5, qui est actuellement en cours, permet de travailler la compréhension orale grâce à une chanson de Benabar, pour l'instant ils n'ont que l'enregistrement. Nous attendons leur travail pour pouvoir leur envoyer d'autres exercices basés sur la compréhension et réutilisation de la retranscription des paroles.
Voilà pour aujourd'hui, à bientôt.